Pour vous mettre en situation, imaginez-vous l'opéra de Rennes, grand comme une salle de cinéma (à l'italienne) mais beaucoup moins confortable (autrement dit, il faut mesurer 1.50 m et peser 30 kg pour se sentir aisément installé sur une assise fatiguée par le poids des séants qui s'y sont posés au fil des années).
Une atmosphère surchauffée dans laquelle, la promiscuité des lieux ne vous donnent d'autre alternative que de renifler les effluves de vos voisins plus ou moins heureuses et la chaleur humaine s'ajoutant à celle de la salle. Autant dire que l'entracte et l'ouverture des portes fait office d'une bouffée d'air pure des montagnes trop longtemps attendue et que la buvette est assaillie par les gosiers asséchés.
Une atmosphère surchauffée dans laquelle, la promiscuité des lieux ne vous donnent d'autre alternative que de renifler les effluves de vos voisins plus ou moins heureuses et la chaleur humaine s'ajoutant à celle de la salle. Autant dire que l'entracte et l'ouverture des portes fait office d'une bouffée d'air pure des montagnes trop longtemps attendue et que la buvette est assaillie par les gosiers asséchés.

Opéra romantico-fantastique en deux actes de Heinrich August Marschner. Der Vampyr est un ouvrage chanté en allemand d'une durée de 2h30. Crée en 1828, il se situe entre Hoffman, Carl Maria von Weber et le vaisseau fantôme de Richard Wagner. Oeuvre majeure du romantisme allemand, ce monstre terrorisa le public de l'Opéra de Leipzig, qui se vengea plus tard en le condamnant à l'oubli.
Der Vampyr est un opéra romantique (puisqu'on vous le dit !) et sans doute l'ancêtre du gothique et de ce qui seront par la suite les légendes de Dracula et autres monstres buveurs de sang.
Der Vampyr est un opéra romantique (puisqu'on vous le dit !) et sans doute l'ancêtre du gothique et de ce qui seront par la suite les légendes de Dracula et autres monstres buveurs de sang.

La créature maudite doit s'abreuver du sang de trois jeunes vierges afin de prolonger son séjour terrestre.
Toutefois, le metteur en scène, Zoltan Balazs a jugé bon de transposer le vampire en question dans un accoutrement japonisant façon kabuki, affublé d'un sabre mais point de canines surdimensionnées ! Toutefois, les décors on ne plus épurés aux couleurs pastelles tranchent avec l'idée que l'on a d'une créature, généralement présentée vêtue de noir et parfois teintée de rouge aux commissures des lèvres. Les costumes arborent des couleurs plus chatoyantes, qui elles aussi dénotent avec l'atmosphère qui se voudrait lugubre, mais romantisme oblige s'en trouve attendrie.
Choix d'autant plus curieux, puisque l'histoire se déroule dans l'Ecosse du XVIIIe siècle.
Toutefois, le metteur en scène, Zoltan Balazs a jugé bon de transposer le vampire en question dans un accoutrement japonisant façon kabuki, affublé d'un sabre mais point de canines surdimensionnées ! Toutefois, les décors on ne plus épurés aux couleurs pastelles tranchent avec l'idée que l'on a d'une créature, généralement présentée vêtue de noir et parfois teintée de rouge aux commissures des lèvres. Les costumes arborent des couleurs plus chatoyantes, qui elles aussi dénotent avec l'atmosphère qui se voudrait lugubre, mais romantisme oblige s'en trouve attendrie.
Choix d'autant plus curieux, puisque l'histoire se déroule dans l'Ecosse du XVIIIe siècle.

Autre surprise, les coeurs de l'opéra viennent se mêler aux spectateurs en leur chuchotant dans l'oreille des refrains dignes d'une berceuse. Enfin presque ! N'oublions pas qu'il s'agit d'un ouvrage chanté en allemand ! Décidément, ce vampire là est déconcertant mais point dénué d'intérêt et fort bien accueilli par le public, à en croire les applaudissements.
4 commentaires:
C'est à voir assurément! bonsoir, je viesn de chez Jean Philippe et me promène sur ses blogs amis en cette fin de soirée, histoire de m'emplir les yeux de beauté avant d'aller dormir .... je tombe bien ! de l'opéra! merci, belle nuit, amitié
Plume : Merci pour ton commentaire. Jean-Philippe n'a que des lecteurs de qualité, c'est prouvé ! Au plaisir...
L'opéra c'est comme le diner aux chandelles. J'adore ça mais je peux toujours courir…
@ nina : la vie réserve parfois des surprises !
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