samedi 25 avril 2009

Macbeth : le roi d'Ecosse selon Verdi

Mélodrame en quatre actes d'après l'oeuvre de William Shakespeare, musique de Giuseppe Verdi.



DUREE : 2h40
Direction musicale Giuseppe Grazioli
Choeur de l'Opéra de Rennes (direction : Gildas Pungier)
Solistes de la Maîtrise de Bretagne (direction : Jean-Michel Noël)
Orchestre de Bretagne
Macbeth
Marzio Giossi
Lady Macbeth Olga Romanko
Banco Andrea Papi
Macduff Luc Robert
Malcolm Mathias Vidal



Quand Giuseppe Verdi se mesure pour la première fois à Shakespeare, il se tourne délibérément vers l'une des pièces les plus sombres de ce géant de la littérature. La noirceur de Macbeth trouve une troublante résonance à l'époque romantique et le compositeur italien signe, après Nabucco, son deuxième chef-d'oeuvre. La folie meurtrière s'incarne dans une musique tour à tour brutale, héroïque, passionnée, mais aussi inquiétante et mystérieuse lorsque les sorcières délivrent à Macbeth leurs énigmatiques prédictions.






Encouragé par les étranges prédictions des Sorcières et par l’ambition dévorante de sa femme, le général Macbeth tue son roi et usurpe son trône. Ce n’est que le début d’une spirale de meurtres toujours plus horribles qui, loin de porter le couple à la jouissance de ce pouvoir si longtemps désiré, l’entraîne dans les tréfonds d’une culpabilité grandissante, qui envahit leurs jours et leurs nuits.
Un opéra brûlant de consciences consumées. Jamais le couple Macbeth n’est vu à la lumière d‘une relation amoureuse : pas de duo d’amour, pas de sollicitude ou de tendresse de l’un envers l’autre. Un couple froid, sans descendance ni passion autre que l’ambition ; voilà leur seul moteur, qui d’ailleurs sait fort bien darder les aiguillons de l’encouragement érotique. Les grands moments sont bien mieux les monologues des protagonistes, et les scènes de confrontation à des forces qui ne sont pas directement ennemies mais plutôt révélatrices de leur moi profond. Des études de conscience – et, déjà, de l’inconscient.


Petites critiques (acerbes ?) entre amis.

D'aucun dira que Lady Macbeth, avec son look de barbie blonde botoxée-siliconée sur le retour, marquait des limites vocales dans les graves et poussait les aigus à leur paroxysme. L'autre que Macbeth, quant à lui, avait fourni une prestation moyenne, notamment lors du 1er acte.

A contrario, et à l'unanimité les seconds rôles étaient magistralement interprétés et les coeurs de l'Opéra n'ont pas failli à leurs sollicitations nombreuses. Il faut également souligner, à cette version concertante que l'Orchestre de Bretagne nous a transporté avec dynamisme et justesse tout au long de ce spectacle. Les applaudissements n'ont d'ailleurs pas manqué de marquer la différence de prestation entre les uns et les autres, comme le souligne Ouest France.

2 commentaires:

Jerry OX a dit…

Ah !! un grand classique du théatre ! j'aime bien cette page culturelle qui fait beaucoup de bien car la culture est de moins en moins bien représentée actuellement ! merci à toi !

et que ta semaine soit radieuse !!
etre ou ne pas etre tel est l'épineuse question !!

i have a song for you :
http://www.wat.tv/video/jerry-ox-comment-elle-vit-1h3gm_11shc_.html

Valerie a dit…

Ravie de te faire plaisir en partageant cette page culturelle.
Merci à toi et à bientôt ! Bizzzzzz

PS : Je n'arrive pas à ouvrir le lien :-(